Le son du silence : l'adj Stephen Marinelli participe à un camp de voile Sans Limties

J'ai récemment eu le plaisir d'assister à un camp de voile Sans Limites de deux jours à Charlottetown, Î.-P.-É. Nous nous sommes tous réunis au Charlottetown Yacht Club le matin par une belle journée ensoleillée. Bien sûr, chaque fois que vous avez deux anciens combattants ou plus dans une pièce ensemble, les questions commencent à fuser. Quel métier faisiez-vous ? Où étiez-vous posté ? Des visites ? Saviez-vous lui et elle ?

Après un court moment, le personnel serviable a commencé à nous concentrer sur l'activité. Nous avons été présentés à nos instructeurs de formation dirigés par la très expérimentée Ellen MacPhail, Maître instructeur de voile. Elle a présenté Grant Gordon, maître instructeur de voile et Scott Stevenson, vétéran de la GRC. Grant et Scott ont tous deux été très aimables car ils ont fourni leurs bateaux-écoles de yachts personnels. De plus, le vétéran Tom Power, un fier partisan de Sans Limites, était là pour donner des conseils à tous.

Nous avons commencé à nous entraîner en classe avec du jargon nautique simple, le nouage des nœuds, l'équipement de sécurité et les positions des voiles par rapport au vent. C'était suffisant pour nous diriger vers les bateaux et goûter à la voile.

Bientôt, sur les quais, nous sommes montés à bord de nos bateaux-écoles et avons enfilé notre équipement de sécurité. Les moteurs ont été mis en route pour les réchauffer et nous avons été informés sur les lignes à larguer.

Nous sommes ensuite sortis gracieusement de nos cales et avons quitté les eaux sûres de la marina et sommes entrés dans le port de Charlottetown.

Bientôt, nous étions au milieu du port et après avoir été informés sur les procédures pour hisser les voiles, nous avons tourné directement au vent. « Hissez la drisse de grand voile ! » dit Grant. N'osez pas appeler cela une corde, car les voiliers ont des écoutes, des drisses et des lignes ! Grant nous a tous dit que la corde, vous l'achetez dans une quincaillerie.

En peu de temps, la grande voile était levée et puis nous avons tout aussi rapidement déployé le foc (voile d'avant) en ce moment précis, le moteur est parti et le bruit du silence nous a tous enveloppés.

Il est vraiment assez remarquable de voir comment, dans les premières secondes où l'on n'entendait rien d'autre que l'eau glisser sans effort sur le côté de la coque, cela semblait étourdir tout le monde dans un silence similaire. Une force à part entière, si vous voulez. Après ce court moment de choc et de crainte, tout le monde a dit en même temps à quel point cette activité peut être calme et paisible.

Les vents de mère Nature ont déplacé ce navire incroyablement lourd sans aucun effort et c'est comme s'asseoir à côté d'un ruisseau bavard sans aucun autre son pour s'immiscer dans vos pensées, seulement la joie pure de celui-ci.

L'événement nous a donné de nouvelles amitiés et une expérience des plus merveilleuses, mais rien n'est plus mémorable que ce bruit de silence lorsque le moteur arrête ses crachotements et que nous glissons dans l'eau.